Au-delà des risques inhérents à toute opération chirurgicale, la mise en place de prothèse présente le risque d’un rejet, d’un effet coque et de plis. De plus, il y aura forcément des cicatrices. Aussi, il existe toujours un risque d’hémorragie secondaire, d’infection, de mauvaise cicatrisation, de déplacement d’implant, de fuite de la prothèse en cas de choc. Enfin, la durée de vie d’une prothèse est de 10 à 15 ans. Elle doit être changée une fois ce temps écoulé, ce qui nécessitera une nouvelle opération.
En revanche, le grand avantage de la technique de la prothèse est que nous avons beaucoup de recul sur ce type d’opération, en effet, la première pose de prothèse mammaire attestée fut faite en 1865, et même s’il ne s’agissait évidemment pas de chirurgie moderne, cela donne une idée de l’ancienneté de l’idée… Aussi, les données dont nous disposons actuellement indiquent que les femmes porteuses d’implants mammaires n’ont pas plus de risque de développer un cancer que celles n’ayant pas d’implant. Par ailleurs, la prothèse mammaire n’est pas un obstacle au dépistage du cancer du sein par mammographie.
Ces questions relatives aux risques des prothèses mammaires pourront être approfondies lors du rdv au cabinet.